Il y a douze ans, je publiais ce message (C'était quelques mois après avoir commencer mon ministère en aumônerie de prisons)
Visite de l'expo "100 ans d'ethno en Valais", à Sion, en Suisse.
Double impression. Celle de relire des lieux, des gestes et des relations qui m'ont précédé et font source à mon présent.
Et puis l'étonnement de l'Aumônier de prison "en visite" dans ce lieu qui habitat des détenus.
Avec une question: comment passer d'un lieu de détention à un lieu d'exposition? D'un lieu de peine à un lieu de loisir? D'un fermé à un ouvert?
Gène ou espoir? La réhabilitation des personnes détenues n'est pas toujours aussi réussie...
Et puis on restaure plus aisément sans doute des murs que l'on réhabilite un humain. Il y a la vie en plus, et le tout de la vie.
Alors comme un signe d'espoir cet ancien pénitencier?
Pour moi, je le saisis: oui tout n'est pas dit, arrêté, déterminé, miné, plombé. L'âpreté du chemin ne condamne pas le chemin!
Et en y marchant avec ces personnes détenues, je me mobilise souvent de cette parole de l'Apôtre Paul: "Celui qui sème le fait dans l'espoir de récolter" Pour que la peine débouche sur la vie.
Illustration: l'ancien pénitencier de Sion, qui abrite désormais un centre culturel.

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