jeudi 3 août 2023

Le Royaume des cieux, c'est comme un trésor...

L’extrait de la prédication de dimanche (30 juillet 2023) sur le chapitre 13,44-52 de l'Evangile de Matthieu, et quelques perles...

Le Royaume des cieux, c’est comme un TRÉSOR. Le mot a retenu mon attention, car il apparaît deux fois dans ce passage. Tout d’abord, le trésor trouvé. On pourrait penser « trouvé par hasard » ? Mais je pense plutôt à une image de la grâce. En ce sens que la grâce, ce n’est pas un « coup de bol » ; elle a eu un prix, que nous a rappelé la lettre aux Romains, et quelque part, acquérir ce trésor du Royaume des Cieux en a – un – aussi pour nous. Faut-il rappeler ici, l’ouvrage du théologien allemand, Dietrich Bonhoeffer : « le prix de la grâce » ?
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Alors, quoi vendre ? quel renoncement ? Comment comprendre cette « petite folie » ? Serait-ce pour imiter la « petite folie » de ce marchand qui cherche de belles perles ? Peut-être bien, car ce marchand qui lui aussi vend tout ce qu’il a pour les acquérir pourrait être un exemple ET de notre valeur ET de la grande générosité que Dieu a envers nous.
Ainsi, le trouveur de trésor et le marchand de belles perles qui tous deux vendent tout… nous inviterait à vivre le Royaume des cieux avec la même générosité que Dieu a eue envers nous.
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Où est notre trésor ? Où sont nos richesses ? Dans une œuvre de Plutarque, il décrit une prison qui porte le nom de « trésor »… et sa description est saisissante, car elle fait penser au tombeau du Christ ! Si notre trésor devient une prison, si notre cœur abrite un tombeau… Quelle sera alors notre richesse ? Que sera devenu en nous le trésor du Royaume des Cieux?
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Et la compétence de ce scribe doit devenir la nôtre : pas de « querelles des anciens et des modernes » entre nous, mais un discernement entre les valeurs du neuf et du vieux, nous serons alors comme des « maîtres de maison », à sa suite, pour reconnaître que le nouveau a pu avoir sa source dans l’ancien et que le vieux a pu faire naître du neuf.
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Je conclus avec le poème de Marion Muller-Colard, que j’ai cité tout à l’heure et qui l’écrivait en conclusion d’une méditation sur ce même sujet :
Désirée désirant Dieu
Je vibre de tendre vers ton attente
Tu cherches en moi ce qui te guette
Tu es mon bien, je suis ta quête
Je désire résider en Dieu
Désigne en moi l’endroit caché
Où ma vie couve le trésor véritable
Ce manque de sécurité qui me harcèle
L’élan qui me tient en haleine
Désirée, désire en Dieu!
Alors me seront révélés les gestes fous, la démesure
Toutes les offrandes que dieu agrée.



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