Sous la plume de Karl Barth, méditant le Magnificat : « Sa miséricorde s'étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. » (Luc 1,30, in « Avent », Labor et Fides).
« Sa miséricorde. Non pas une miséricorde comme celle que nous exerçons. Sa miséricorde à lui est chaque matin nouvelle. Le progrès, dans notre vie chrétienne, ne peut consister qu’à savoir chaque jour un peu mieux que j’ai terriblement besoin de la miséricorde de Dieu.
À la fin de ma vie chrétienne, il faudra me dire encore une fois et sans réserve : Maintenant, c’en est fait de moi, si je ne trouve pas miséricorde. Si, à ce moment, Dieu voulait encore m’accorder un seul jour, ce serait pour que je me dise encore une fois et toujours mieux : « Mon ultime recours est la grâce. »
Et comment ne pas l'offrir à celles et ceux que je rencontre dans les prisons ? Comment leur taire cette grâce?
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